Alors voilà, il pleuvait, j'avais un trop plein, je suis parti courir... Je croyais pouvoir le faire pour une éternité, mais quand j'ai réalisé que mon imperméable n'était pas si imperméable et que mes pieds devenait détrempés j'ai couru en direction de la maison.
Sur la route il y avait plusieurs grenouilles qui profitaient de l'eau et de la surface lisse des rues (merci monsieur le maire). Comme une déchaînée, je courrais, courrais, courrais un peu comme si je voulais fuir une situation, éviter une émotion ou simplement passer mon stress.
La seule frustration que j'ai dernièrement... les médias sociaux. Bien qu'ils soient utiles, il y a bien des informations que je n'aurais pas voulu qui me passe sous les yeux. L'orgueil de la fille... Ton gazon est vert jeunesse, l'autre est jaune et tu le sais pourquoi regarder là-bas?
J'envie les grenouilles, parce qu'elles savent profiter de la pluie chaude de l'automne, et qu'elles ignorent les technologies et le web 2.0. Par le fait même, même si j’utilise le blogue, twitter ou facebook, je développe un sentiment amer envers ces ressources.
Demain je joggerai pour la fille qui a copié ma photo de blogger. Oh wait! Toutes les petites blondes qui sont sur le web 2.0 ont la photo babine de mou et signe de peace. Fuck l'originalité!
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