Je ne sais pas trop où me positionner. Il y a les enseignants qui font de moyens de pression pour améliorer leurs conditions et il y a les citoyens de la classe moyenne (que je qualifie de classe pauvre et dont je fais partie) qui ont appris que leurs taxes et le coût de leurs services seraient augmentés pour améliorer la condition des services sociaux (comme celle des enseignants) .
Les enseignants souhaitent augmenter leur salaire... ouin. Mais, ils demandent aussi à ce que leurs conditions de travail soient améliorées. Étant donné que je suis une petite nouvelle dans le monde des grands, je devrais contester le gouvernement et lui montrer mon mécontentement face à cette augmentation de nos taxes, du prix du gaz et surtout du taux d’impôts. Au même titre, je devrais soutenir les enseignants dans leurs demandes.
Je suis d'accord qu'il faut diminuer le nombre d'élèves dans les classes, je suis d'accord que nous avons besoin de plus de services dans le domaine médical et je suis d'accord que la condition des routes au Québec est pitoyable. Par contre, je ne suis pas d'accord que ce soit la classe moyenne qui paye davantage de sa poche pour que des fonctionnaires s'enrichissent. Parce qu’on le sait tous que les promesses gouvernementales sont rarement respectées.
Je ne suis pas une révolteuse, mais n’ayant pas grevé ce midi avec l’ensemble des enseignants, je n’avais pas la conscience tranquille. Maintenant… oui.
Subscribe to:
Post Comments (Atom)
1 comment:
Le plus décevant, c'est qu'on demande au gouvernement de gèrer notre argent de façon responsable, ce qui n'est pas toujours le cas!
Un "vrai" ménage de l'État aurait été beaucoup plus pertinent qu'une augmentation de la TVQ ou une taxe supplémentaire sur l'essence.
Finalement, les promesses faites lors des campagnes électorales sont habituellement au trois quarts respectées...! Étonnant, mais vrai! C'est plus souvent le quart qui n'est pas respecté qu'on se souvient.
Post a Comment