Chaque samedi et dimanche matin on trouve mon père dans la dinette à lire la presse. Ce matin, pour la première fois, je l'ai assisté dans son activité matinale. « Hey Kate, s’est confirmé c'est des oiseaux qui ont fait arrêter l'avoin et qui ont été 'sauvé ' miraculeusement »... « Savais-tu que Michaele Jean est à Port-au-Prince?»
Moi, à place, j'ai pris les cahiers arts et spectacles d’hier et d’aujourd'hui. « Paa, savais-tu que Bob Dilan était de l'état X (haha je m'en souviens déjà plus)» «C'pas Maman qui aime Diana Krall? Elle sera en spectacle à Montréal en mai »
Finalement, mon père fini sa lecture du cahier A d'aujourd'hui et me demande le cahier sport alors on échange. (Ben oui le dimanche le journal est plus abrègé, alors les sports et les arts sont souvent jumelés). Puis dans le cahier A y'a plein d'articles divers sur Obama. Et à la page de droite, il y a un article, je ne l’ai pas vraiment lu, simplement le grand titre... ça m'a frappée. Tristement pour vous, je ne fais plus de citation du jour parce que ça aurait été ça le titre du blogue et je n’aurai pas divagué sur nos conversations, ma foi, tellement palpitantes du matin avec mon père.
« Dans les vraies histoires, tout le monde meurt, même le héros. Mais un jour, un autre héros arrive pour continuer ce qu'il a fait. C'est pour ça qu'il y a des enfants, pour remplacer les héros disparus.» La presse, dimanche 18 janvier, cahier A5.
...
« Ah oui Kate, ta mère dit que c'est pas chaud au Mexique, j'espère qu'elle s'est apporté une veste plus chaude. Elle m'a demandé comment tu allais, je lui ai dit que tu as travaillé fort hier au magasin, tellement que tu as mangé ta pizza froide...»
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