Le sel ca brule, mais ca l'arrive pas à effacer ton nom.

De son vestibul nous pouvions appercevoir ce grand escalier de bois. Il n'était peut-être pas un génie, mais il était magnifique. C'était toute une allégence de le voir me saluer, et me sourir ainsi. Je me sentais un peu timide d'entrer chez lui avec mon chandail fripé et mes jeans tâchés. Chez lui, l'air était frisquet, ca devait être à cause de son conditionneur d'air. J'en avait la chair de poule. Il se mit à me conter que son arrière-oncle était un compte en Europe à l'époque de la bourgeoisie. Il me fit faire le tour de sa maison. On se rendit à la salle de bain ou il me dit :"excuse-moi, c'est sal, je n'ai pas eu le temps de me ramasser..." Après il me présenta ses chats qui avaient les deux un regard hagard. Ayant vu qu'il avait allumer des chandelles dans la maison nous avons décidé d'annuler notre réservation au restaurant. Il était mieux une petite soirée intime au lieu d'être entouré dans un lieu public. Nous parlames de tout et de rien. De sa famille, son oncle qui était percepteur d'impots, sa tante zoologue... Pour ma part j'ai été honnête avec lui, je lui indiqua que notre relation pour moi était absous. Peu importe il me coupa et me demanda si j'aimerais partir en voyage avec lui. Sans hésitations, je lui dit oui! Nous voulions partir en train de Montréal pour se rendre à Toronto via la ville d'Ottawa. (Quelle frustration, lorsqu'on est conducteur les passages à niveau!) Ce soir là, comme une star de cinéma, il sorti sa caméra et me filma lui cuisiner un bon petit plat. Ensuite il prit son appareil photo pour rendre cette soirée mémorable. Il est évident que j'étais admissible à une place dans son coeur. Pour moi, il était éligible à avoir une place dans la mienne. Je n'avais jamais vu un sourire aussi rayonnant!

Je me souviendrais toujours de cette soirée! Quel tableau ces photos ont fait sur mon mur. Aujourd'hui je me réveille, 10 ans plus tard, quelle disgrâce, avec un landaus au lieu de mon voyage en train que je n'ai jamais eu. Pas eu plus de chance de partir hiverner dans le sud. Et si j'aurai pu hiberner toute l'hiver... pas plus de chance. Depuis mon adolescence je rêvais de voyager aujourd'hui je me réveile femme au foyer. Et dire que mes voyages ne serront jamais récupéré. Heureusement, mon conjoint à optenu mon indémnité. Nous avons malheuresement un horaire chargé avec nos enfants. Notre statut ne nous permettais pas d'épargner afin de se procurer une maison.

suite à venir... le SEL... c'est n'importe quoi!